dimanche 4 novembre 2007

Chaussures

Ça y est j’ai encore craqué !!! Ce mercredi j’ai croisé Gertrude, la secrétaire du centre de gestion. Elle avait des chaussures pas mal du tout… Du coup je suis allée la trouver dans son bureau pour lui demander où elle les avait achetées, et surtout à quel prix ! Elle m’a répondue qu’elle était allée au marché central, et que les chaussures comme ça c’était environ 4.000 / 4.500 FCFA.

Le midi même, je me rendais au marché central. Je laisse la mobylette au responsable de parking (tarif unique 50 FCFA), et je m’engage dans les petites allées. Immédiatement, un vendeur m’alpague (Toubabou oblige !). Il propose justement des chaussures !!! Il me montre son choix, rien ne me branche trop… Il m’emmène dans la boutique de son pote, rien ne me branche trop… Je lui explique ce que je veux, il m’emmène dans une troisième petite boutique. Entre-temps, un artiste s’est greffé dans le groupe pour me proposer de me montrer ses créations en véritable cuir artisanal du Burkina Faso…

Troisième boutique donc, je trouve une paire qui me plaît ! J’essaie, c’est du 38 mais ça me va bien, et bien évidemment le vendeur trouve que c’est maaaaaaaagnifique sur moi !!! Et là le duel commence : « c’est combien ? », « c’est 9.000 FCFA ». J’éclate de rire : « 9.000 ??? Ça va pas ou quoi ??? ». Je lui rétorque : « j’ai 4.000 FCFA dans mon portefeuille, j’irais pas au-delà. » Alors s’engage une longue discussion mêlant « je n’ai rien vendu aujourd’hui », « il faut faire des petits pas de caméléon dans les deux sens », et « mais je vous répète que j’ai 4.000 FCFA dans mon portefeuille, je vais pas les fabriquer les sous hein ? ». D’ailleurs je me suis dit que je devais être une des seules Toubabou à venir au marché central avec 4.000 FCFA dans son portefeuille. Le vendeur s’acharne, je lui dis que je m’en vais…

Et là miracle, la paire passe à 4.000 FCFA !!!! Le prix est compris pour tout le monde, l’affaire est conclue… Le vendeur ajoute : « et même si tu me donnes un billet de 10.000, je te rendrais 6.000 », et moi « ben ça tombe bien j’en ai pas, j’ai 4.000 !! ». Et le vendeur a vu, les yeux ronds, que je vidais mon portefeuille pour payer… Il me restait tout juste un peu plus de 50 FCFA pour payer le parking.

Je repars avec les chaussures, et je suis l’artiste qui me montre sa boutique, à l’extérieur du marché (ça permet de sortir tranquille en plus !). Certains articles sont pas mal, en plus il y a d’autres boutiques, je pense y retourner quand j’aurais des invités (j’ai vu des trousses en cuir pas mal du tout !!! hihihi). Evidemment, dès que je suis sortie, un autre appelle « eh tu n’as pas vu l’autre boutique », « nan mais ça va aller pour aujourd’hui là… ».

Retour à l’ADAE, exhibition des chaussures auprès de Gertrude, où nous avons rigolé du prix initial, et où elle m’a proposée plus tard de me guider pour faire des vêtements…









3 commentaires:

Anonyme a dit…

Waaaaaa !!!! ces chaussures sont trop belles. et je suis persuadé que ces petites choses peuvent voler assez facilement.

Sinon, tu nous montres sur ces photos que les moustiques ne t'ont pas loupée. j'ai mal pour toi mais ne gratte pas trop. ce serait dommage d'abîmer ces jolis petons

Céline_G a dit…

Ces "choses" sont délicates, il faut les enlever avec soin et les ranger ensuite !!!

Et oui pour les moustiques je prends très cher... Mais la nouvelle crème fait effet, vraiment c'est un grand soulagement !!!

Anonyme a dit…

Tonton a bien compris le message... vu que tu es maintenant une experte en shopping, je te laisserai le choix (pour le 22 bien sûr) Gros bisous
Jean t'appèlera dès que possible sur place.