mercredi 21 novembre 2007

Nouvelle voisine

Vendredi soir j’ai eu la bonne surprise de découvrir que quelqu’un habitait dans la chambre d’à côté. Mme Tamini nous a présentées, c’est Maria, ma nouvelle voisine ! Elle est espagnole, mais parle bien français. Elle vient de la région de Barcelone, et elle fait de la poterie comme passe-temps favori. Elle est venue au Burkina Faso pour apprendre d’autres façons traditionnelles de fabriquer des céramiques. Elle reste jusqu’au 22 décembre…

En guise de cadeau de bienvenue, je lui ai offert une bougie, après la coupure de courant qui prévient pas…



Milou est sauvé !

M. Kabouré et moi-même avons eu très peur ! Milou, suite à ses piqûres, a ensuite refusé de manger. Il est devenu tout maigre, presque ne pouvait plus marcher. J’ai donc contacté de nouveau le vétérinaire, qui est venu le jour même, mercredi.

Le vétérinaire a alors entrepris des injections multiples, deux fois par jour, de solution glucosée et vitaminée. Milou a repris des forces très vite, après cette grosse frayeur. On en a profité pour vacciner Dika, la maman ! Finalement tout rentre dans l’ordre, Milou remange bien, il court de nouveau, il a le moral !!

Milou est sauvé !

Visiteur nocturne

Une petite bébête qui m’a rendue visite un soir de la semaine, longue comme le doigt et impassible sur son bout de mur. Au petit matin, elle était partie…


Panne à la Borne-Fontaine

Et voilà ce qui arrive quand l’eau ne coule plus, dans une des bornes-fontaines du centre de Bobo-Dioulasso. Femmes, enfants et porteurs d’eau prennent leur mal en patience…

lundi 19 novembre 2007

Restitution à Bouroum-Bouroum

Nous voilà donc arrivés, le soleil commence déjà à taper sévère, il est 10 heures seulement… Nous réaménageons la salle, les organisateurs avaient mis les tables vers le tableau noir, mais avec le vidéo-projecteur, ça le fait pas… Le public s’installe doucement, les « chefs » prennent place au milieu pour différentes présentations : le chef de la Composante A du programme VREO, le responsable de l’équipe MOS de l’ADAE (Daouda SANON), le maire de la commune.


Il est temps de lancer les machines. La localité n’est pas électrifiée, donc nous avons apporté notre groupe électrogène. Il ne fonctionne pas… On me demande d’aller lui causer pour voir, des fois qu’il voit un fantôme – lol. Comme prévu ça ne change rien, et un des membres du public nous dépanne avec son groupe. Merci public !





La présentation commence, l’assistance est toute ouïe, et endimanchée. Il y a même le chef de terre (chef traditionnel du village, le vieux avec le bonnet rouge). Amadou, comme à son habitude, se charge des photos.





La restitution est présentée en Français, avec moi, qui reste aux commandes de l’ordinateur, puis Daouda SANON traduit en Dioula, et en profite pour faire Monsieur Météo. Parfois, le maire de la commune donne des précisions en Lobili, le dialecte du coin. Dur !


La restitution, présentation et questions comprises, s’est bien passée, je suis pas mécontente ! Nous sommes ensuite invités par le maire de Bouroum-Bouroum pour boire un verre, et déguster une chèvre grillée aux épices… Pas mauvais la chèvre, mais vive le demi litre de Coca pour aider à digérer, sinon ça aussi ça aurait été dur ! Pour terminer la journée en beauté, le pick-up refusait de démarrer… Tout le monde y a mis du sien pour pousser !!!

dimanche 18 novembre 2007

En route pour Bouroum-Bouroum !

Et nous voilà partis, ce lundi matin, pour présenter la restitution d’une étude de faisabilité dans la commune de Bouroum-Bouroum (province du Poni, région Sud-Ouest). Bon, comme tout le monde ne connaît pas la géographie du Burkina Faso par cœur, je vous mets une petite carte…





Et oui, c’est très loin !!! A côté du Ghana et de la Côte d’Ivoire, il faut faire de longues heures de route avant d’y arriver (plusieurs centaines de kilomètres). Et puisque je suis sûre qu’il y en a qui vont poser la question « mais pourquoi vous n’avez pas pris la route directe ??? », je vais y répondre tout de suite ! La route directe n’est pas bitumée… Imparable…

Nous sommes donc partis très tôt, pour arriver dans la matinée à Bouroum-Bouroum. La route est droite mais la pente est forte… Nan, la route est droite mais elle est longue, voilà que je m’embrouille ! C’est quand même l’occasion d’avoir des images plein la tête, de faire quelques vidéos de paysages, et des photos de groupe lors de la pause pipi/cigarette.









Comme le véhicule roulait vite, j’ai photographié dans ma tête, et j’ai essayé de vous restituer les images marquantes. Il y avait un âne attaché à l’ombre au milieu d’un grand champ fauché, donc au milieu de nulle part ! Il y avait aussi des animaux, soit qui divaguent, soit menés par des éleveurs. Les vaches ici ont une « bosse » à la base du cou.







Comme au Vietnam, nous avons croisé des cyclistes acrobates, et en entrant dans le « pays Lobi» (le Sud-Ouest comporte différentes ethnies, dont les Lobi), les cases se sont faites plus rondes…





























Après le péage de Pâ, petit arrête pipi et cigarettes avec l’équipe (un autre véhicule, non fumeur, avec le programme VREO et Daouda SANON, était déjà parti). De gauche à droite : Sidi le chauffeur, moi la blanc-bec, Amadou le juriste, et Zoungrana l’informaticien. J’en ai aussi profité pour photographier la brousse, alors que la saison sèche ne fait que commencer…








Nous avançons dans le Sud-Ouest, le climat est plus sec (seconde partie de la vidéo). Mais c’est aussi là que se dessinent de grandes étendues d’eau, issues de barrages, avec des bouts de maisons et d’arbres qui dépassent.






Le voyage commence à durer, mais un panneau tout comme chez nous nous annonce que nous sommes maintenant dans la commune de Bouroum-Bouroum. Encore quelques centaines de mètres pour atteindre la salle de classe mise à notre disposition, et voilà nous y sommes… Les genoux disent ouf !






Place de la Femme

No comment.................................





Boulangerie Wend Konta

Dans la ville de Bobo-Dioulasso, il y a plein de boulangeries, et de vendeurs ambulants de pain. Parmi ces boulangeries, deux se distinguent particulièrement pour la qualité de leur pain : la Bonne Miche (indépendant) au centre, et Wend Konta (enseigne nationale) à Ouezzin Ville (mon quartier).

Plusieurs fois, j’ai acheté du pain à la boulangerie Bara, à côté de mon travail, mais au bout de deux jours, la baguette était sèche ou moisie… Donc je n’achète plus mon pain qu’à la boulangerie Wend Konta, à quelques centaines de mètres plus loin sur mon goudron. La boulangerie propose des baguettes, des miches (125 FCFA) et des pains (250 FCFA).

Sinon, on peut faire quelques extras à la Bonne Miche, qui vend des croissants et autres viennoiseries, mais c’est très cher. Le croissant est par exemple à 300 FCFA pièce, ce qui ici est un produit de luxe… A réserver pour les grandes occasions donc !







Vendeuse de sandwichs

De nouveau dans la catégorie des portraits, voici ma vendeuse de sandwichs attitrée, à côté du service (du bureau) dans le centre. Elle prépare des sandwichs très bons, très variés, avec des épices et des légumes. Du pain frais, de la nourriture pas sèche et qui se digère sans problème ! Les sandwichs peuvent être à la viande hachée, aux œufs, aux brochettes, à l’avocat, à la cervelle, au foie ou au poisson. Elle peut faire des mélanges, mettre plus, le prix passe alors de 200 FCFA le repas à 300 FCFA… Dur dur quoi !!!!

Donc pour les chanceux qui vont venir me voir, il va falloir goûter !!! Et je suis sûre que vous allez aimer…