vendredi 28 septembre 2007

Côté hublot…

Me voilà arrivée au Burkina Faso, le « pays des hommes intègres » ! Après quelques péripéties et du retard pour le vol, je peux enfin écrire depuis le siège de l’ADAE, association pour le développement des adductions d’eau potable de Bobo-Dioulasso.

Mon périple a donc commencé la 25 septembre, au terminal 3 de l’aéroport Roissy-CDG. L’avion avait déjà du retard au décollage, à cause d’un surplus de bagages à main… Escale quelques heures plus tard à Bamako, au Mali (photos en dessous).



J’ai encore eu de la chance, sans choisir ma place, j’étais côté hublot (clin d’œil à mon Pôpa). Comme ça je peux vous montrer quelques paysages vus du ciel… A Bamako, nous avons un peu patienté pour le nettoyage de l’avion, puis pour son remplissage avant de repartir sur Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso (photos en dessous).




Comme vous pouvez le voir il fait relativement humide, nous entrons dans la période d’hivernage. Du coup on peut observer de très jolis contrastes entre le sol ferritique caractéristique des régions tropicales et équatoriales (couleur rouge) et la végétation qui commence à être très verdoyante en cette saison. Mais je digresse, je digresse… Donc arrivée à Ouagadougou avec quelques heures de retard, qui ont fait que je n’ai pas pu prendre le bus tout de suite…

Pour sortir de l’aéroport, il a d’abord fallu passer la douane (fouille des bagages, présentation du matériel importé…). Ça a été assez rapide finalement, quand le douanier a vu que ma valise était surtout remplie de sous-vêtements !!! Il a tourné la tête et a dit : « affaires de femmes, c’est ok », et a marqué un « F » à la craie sur ma valise…

Ensuite je me suis faite accostée par une ribambelle de chauffeurs de taxis (ils sont couleur vert pomme, les taxis, pas les chauffeurs… Aller rigolez un peu quoi !!!). J’en ai choisi un au hasard, qui m’a aidée à faire du « change officieux » (les banques étaient fermées, j’avais besoin d’un hôtel), à acheter mon billet de bus pour le lendemain (compagnie TCV, vraiment très sûre et confortable, trajet VIP vers Bobo pour 6.000 FCFA = 60 FF = 9€), à trouver une chambre d’hôtel à côté de la gare de bus, et enfin à aller au cybercafé pour prévenir que j’étais bien arrivée…

Ensuite, retour à l’hôtel, où j’ai attrapé un télécentre pour prévenir Daouda Sanon, mon maître de stage, de mon arrivée sur Bobo le lendemain. Il ne restait plus qu’à attendre à l’hôtel…

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